Jdr Guild Wars
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 L'Asertan

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Eärendil le béni
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Eärendil le béni


Masculin Nombre de messages : 34
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Guilde : The Powers of Arda
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Nom :: Saralon
Âge :: 32 hivers

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MessageSujet: L'Asertan   L'Asertan Icon_minitimeVen 8 Juin - 1:25

L’Asertan




En cette sombre année, les Dieux conférèrent la magie aux humains et quittèrent la Terre à tout jamais, nous laissant à nos craintes et peurs juvéniles. Mais leurs esprits et leurs volontés perdurèrent dans nos âmes et nos cœurs. Sous la direction des Dieux fut alors élit le haut conseil d’Arah, instance dirigeante du royaume éternel et béni d’Orr qui fut constitué des plus sages et des plus respectueux d’entre nous. Ainsi commencèrent les jours suivant l’Exode des grands Dieux marquant l’hégémonie des Hommes. Et la prospérité d’Orr ne ternie pas jusqu’à l’avènement des Jours Sombres de L’Asertan.
Auteur anonyme, 1032 PE.

En l’an 853 après l’Exode des Dieux immortels et infinis.


Une goutte dévala lentement la courbe régulière et harmonieuse de sa joue. Ses jambes baignaient dans l’Usurty, procurant en peu de fraicheur à son corps, couvrant quelque peu sa transpiration, ainsi qu’à la pièce allongée. Le banc de marbre blanc lui semblait plus froid qu’a l’accoutumé. Altaris était parcouru de frissons et ressentait un froid étrange bien que son corps fut dans un quasi état de transpiration. La goutte salée rejoignit bientôt une autre de sueur et tomba sur le banc immaculé. L’eau de l’Usurty, cette profonde rigole qui traversait la pièce sur toute sa longueur et dans laquelle on se trempait les pieds pour se rafraichir lors des chaudes journées d’été, lui arrivait aux genoux. Altaris forma une coupe avec ses mains jointent et s’aspergea la tête afin de se clarifier les idées, puis passa une main dans ses fins cheveux blond. Ses yeux étaient rougis et quelques peux humides bien qu’ils ne puissent plus délivrer une seule goutte. Son esprit vagabondait dans les vertes prairies de son enfance insouciante. Mais la réalité le rattrapa alors qu’il franchissait la colline avec ses compagnons d’antant. Jamais plus il ne les reverrait mis à part lorsqu’il se rendrait à son tour dans la vallée sombre du monde d’en dessous.

Altaris était rentré précipitamment du monastère d’Ostaria auquel chaque année, lui et ses frères du Soleil Blanc se rendaient en pèlerinage, avant de rentrer en visitant plusieurs villages Orriens et bénissant leurs habitants, afin d’assisté à la mort de sa mère, décédée des suites d’une longue maladie. Grenth avait ainsi fauché le dernier membre de sa famille, son père étant mort, tué par la charge d’un taureau en rut particulièrement agressif, alors qu’ils vivaient encore d’un le petit village d’Iltar, aux bords de la Saln. Depuis, lui et sa mère étaient venu vivre à Arah. Altaris était entré dans l’ordre du Soleil Blanc et sa mère était devenue sculpteuse de bijoux de bois de petite manufacture. Il se leva et rajusta sa bure bleu marine aux reflets argentés.

Altaris sorti dans le couloir latéral. A son extrémité gauche se trouvait une porte à double battants faits de bois ouvragé. Il la franchi et se retrouva dans la grande salle du temple de Dwayna. La vaste salle était circulaire et son diamètre dépassait les trois cents pieds. Elle était surplombée d’une majestueuse coupole ornée d’une sublime fresque de Seissanei retraçant les exploits du grand prêtre Doric, ancien souverain du royaume septentrionale d’Ascalon. La pièce était ceinte d’une couronne qui courait tous le long de sa circonférence dans laquelle se trouvait des divans, des fauteuilles ainsi qu’une farandole de pouffes, de coussins et de tapis destinés aux fervents disciples venu ici en quête de quiétude, de foi ou simplement de repos. Ici et là, de petites fontaines murales étaient disposées afin de satisfaire la soif des pèlerins venu de loin. A l’intérieur de cette première couronne se trouvait une volée de marches suivant les lignes harmonieuses de la pièce circulaire, surmonté de colonnes de marbre blanc recouvertes de bannières bleu océan bordées d’or, d’argent et de blanc nacré. En haut de ces marches se trouvait le plateau central, formant un disque parfait au contour veinés d’or recouvert d’un magnifique tapis aux lignes somptueuses. A une extrémité du cercle se trouvait une imposante statue de Dwayna fait, comme l’ensemble du bâtiment, de marbre blanc provenant des carrières côtières de Durlomd au nord d’Arah. La déesse était représentée par une femme drapée d’une toge, les seins aux formes parfaites dénudés, couverte d’une paire d’ailes d’or. La pièce était parcourue de volutes d’encens et de fumées enchanteresses aux parfums de nature. Quelques prêtres vêtus de bures bleus marine vaquaient ca et là à leurs occupations œcuméniques.

Altaris monta la volée de marche et se rendit face à la statue imposante de Dwayna devant laquelle il se prosterna, mis un genou à terre et entonna des prières silencieuse à la déesse concernant toutes les choses auxquelles il tenait sur cette Terre.

Dwayna, source de la vie et de la lumière,
Eclaire ma route et guide mes pas,
Rend moi fort devant l’adversité,
La misère, le désespoir et la ruine.
Procure-moi la Foi.

Dwayna, déesse des cieux et des océans infinis,
Aide-moi à surmonter les épreuves de la vie,
Redonne-moi le courage, la volonté et la charité,
Ainsi que l’amour de la vie et de mes frères,
Procure-moi la Foi.

Dwayna, déesse de la vie sacrée,
Protège mes frères dans leur œuvre de bienfaits,
Protège les faibles et guide les forts,
Protège tes serviteurs et tes fidèles,
Protège les âmes des défunts dans leurs périples infinis,
Procure nous la Foi.


Une main charnue lui tapota alors l’épaule. Altaris tourna la tête, interrompu dans ses prières. L’Abbé Mishak le toisait d’un regard compatissant.

« -Altaris, tu as subis une grande épreuve, la perte d’un être cher, et tu en es sortie grandi. Ne pleure pas ceux qui nous quittent car ils rejoignent Dwayna et la source de la vie. La mort n’est qu’une étape indispensable à la vie. Tes frères du Soleil Blanc de Dwayna la Très Sainte seront bientôt de retour dans notre cité bénie des Dieux. Tu ferais mieux d’aller te reposer, il se fait tard et demain est un grand jour... » Altaris s’éloigna alors et pris la direction des dortoirs qui se trouvaient dans l’aile droite de la grande basilique de la déesse de la vie. « …en bien ou en mal, ca je ne peux le dire ; mais quoi qu’il arrive, tu aura besoin de force. » L’Abbé Mishak quitta alors le plateau central de la grande salle et dans un dernier regard en arrière, Altaris vit qu’il se dirigeait vers un homme portant une bure d’un blanc immaculé et très simple dont le visage était recouvert d’un capuchon et par conséquent, invisible aux yeux d’Altaris.

Après avoir traversé la moitié du monastère, Altaris monta une dernière volée de marches et pénétra dans la première pièce à sa gauche où se trouvait une dizaine de lits parfaitement aligné contre les deux murs à main droite et à main gauche. Altaris, épuisé, se jeta sur le premier lit devant lui et fut, bien plus vite qu’il ne l’aurait imaginé, enveloppé par les songes de Lyssa.

Une raie de lumière lui éclaira le visage et le fit ciller, ce qui le sortit de sa somnolence matinale. Son corps courbaturé lui empêcha de faire des mouvements brusque, mais bientôt, il recouvrit l’intégral de ses fonctions motrices. Il s’assit alors sur le rebord du lit, enfila sa bure et se peignit les cheveux avec un petit peigne fait d’os. Le doux carillon d’une cloche lui chatouilla les oreilles et le réveilla complètement. Altaris s’engagea alors dans le couloir et se rendit au réfectoire. Celui-ci était désert mais sentait encore le pain chaud et le beurre frais. Il s’assit à une table, attrapa une miche de pain et une motte de beurre et commença sa maigre chère. Le repas fut frugale mais toutefois nourrissant, comme le lui avait enseigné les préceptes de Dwayna. A travers une des fenêtres entrouverte du réfectoire laissant pénétrer un peu d’air frais, Altaris aperçut qu’il était bien plus tard qu’il avait imaginé et se dépêcha de rejoindre la salle de l’Usurty. Lorsqu’il entra dans la pièce, celle-ci était vide. Seul quatre armures de paladins du Soleil Blanc étaient posées sur le banc de marbre blanc. Altaris reconnu la sienne ainsi que celle de Darmis à ca droite et celle d’Iloran à ca gauche. Le jeune paladin se dépêcha alors de revêtir son armure. Alors qu’il achevait d’enfiler sa cotte de maille entrèrent Darmis et Iloran, ses deux meilleurs amis ainsi que Chorak, l’homme à qui appartenait la dernière armure. Darmis était grand et élancé et la mine fière, la tête droite et les cheveux finement lissés en arrière. Iloran quand à lui, arrivait au niveau des yeux d’Altaris et avait un front aplatie et des cheveux coupé court. Enfin, Chorak portait une mince barbe et des cheveux d’une couleur indéfinissable. Il était plus vieux qu’eux trois, mais était bien plus silencieux que n’importe quel prêtre et quelque peu distant, mais son maniement irréprochable de la lame en faisait un compagnon inestimable.

« -J’ai un moment cru que vous étiez partis sans moi, dit Altaris alors qu’il ajustait le panache de son heaume.

-En effet, il s’en est fallut de peu. Des pèlerins de dernières minutes venu apporter des offrandes à Dwayna. Les prêtres de la basilique étaient tellement occupés que nous avons du nous en occuper, répondit Darmis.

-Le pèlerinage s’est t’il bien passé ? demanda Altaris.

-Vous parlerez de ca après les cérémonies, leur déclara Chorak, la mine sombre, s’efforçant d’enfiler ses pièces d’armures.

-Pourquoi dieu faut-il que nous nous revêtions d’une telle armure par cette chaleur ! lança Iloran.

-Tes paroles ne siéent pas à un paladin de Dwayna frère Iloran, tiens ta langue. Quand à vous, dépêchez de revêtir ses armures, le reste de l’Ordre nous attend dans le sanctuaire, leur indiqua le vieux paladin.

-Mais je croyais que nous partions en dernier, s’exclama Darmis.

-Nous sommes l’élite des servants de Dwayna et nous devons être près à tout moment » , maugréa le vieil homme, un orage semblant passé sur son visage. Sur ce, les quatre paladins quittèrent l’Usurty et traversèrent rapidement les couloirs chaleureux du monastère en direction du sanctuaire.
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